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    Des OUI et des NON qui font grandir

    Date de publication : 18/02/19

    Des OUI et des NON qui font grandir

    Dites-vous plus souvent oui ou non à votre enfant ? Si les oui lui apportent un souffle de liberté, de la confiance en lui et dans la vie, les non l’aident à se structurer. Les explications d’Isabel Korolitski, psychanalyste.

    Les « OUI » qui épanouissent

    Oui, tu peux jouer avec les casseroles

    • Quelle est la phrase que vous avez le plus souvent entendue quand vous étiez enfant ? Parions pour : «Ne touche pas !» Résultat, ayant bien intériorisé la leçon, vous avez souvent du mal aujourd’hui à autoriser votre jeune touche-à-tout à mener ses expériences tactiles. Il en a pourtant tellement besoin… C’est en tripotant du dur, du mou, du lisse, du rugueux, en passant les objets d’une main dans l’autre, qu’il stimule son cerveau. Observations, comparaisons, déductions : son intelligence est en pleine ébullition grâce aux casseroles, boîtes en plastique et cuillères en bois que vous aurez mis à sa disposition ! « En permettant à son enfant d’explorer son environnement, on lui transmet une vision du monde beaucoup plus positive et rassurante que si on se cantonne à interdire et répéter que toucher est sale ou dangereux », encourage Isabel Korolitski, psychanalyste.

    Oui, tu peux dormir avec une petite lumière

    • Tout bébé, il dormait où vous le posiez, y compris dans le noir complet. A 4 ans, il réclame une veilleuse la nuit. Aurait-il régressé ? Est-ce un caprice, une lubie ? Rien de tout cela ! « Votre enfant grandit, commence à s’autonomiser, se séparer psychiquement de vous et il a les terreurs qui vont avec. Il a besoin de lumière lors de ses réveils nocturnes, pour bien faire la différence entre le réel et son imaginaire… quelque peu tourmenté en ce moment ? Accordez-lui la loupiote le temps d’apprivoiser ses peurs et ses questions. De lui-même, il l’oubliera quand il n’en aura plus besoin.

    Les « NON » qui structurent

    Non, tu ne frappes pas les autres !

    • Ce non-là n’est pas le plus facile à tenir : quand vous le prononcez, vous vous attaquez aux pulsions quasi animales de votre enfant. Pas moins que ça ! Quand un tout-petit ne maîtrise pas encore les mots, il se laisse facilement aller aux coups et morsures pour exprimer sa colère, sa déception ou son envie de posséder le jouet d’un autre. Pour l’instant, il ne connaît pas d’autre registre. Faute d’un non ferme quand il joue des poings ou des dents, il aura bien du mal à passer à un autre mode de communication. « Les explications sont essentielles pour accompagner ce non, rappelle Isabel Korolitski. Dites-lui, par exemple : « Tu sais, les humains parlent et ne tapent pas. Evitez le jugement moral, les qualificatifs comme “méchant” ou “mal”. Cela n’apportera rien de plus. »

    Non, tu ne viens pas dans notre lit !

    • Comme c’est tentant d’accueillir un bout de chou suppliant dans votre lit… Mais non ! Vous avez besoin de votre intimité et lui de la sienne, tout simplement ! «Toute éducation, toute civilisation passe par la frustration. A un moment donné, on est bien obligé d’en passer par du désagréable et de ne pas laisser faire n’importe quoi à son enfant, sous prétexte de ne pas le contrarier, insiste la psychanalyste. Mais être ferme ne veut pas dire être rigide. Vous pouvez laisser votre enfant venir dans votre lit le matin au réveil, pour de gros câlins, pour qu’il garde des traces de sa toute petite enfance», suggère-t-elle.

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